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COLLEGE NOTRE DAME  Coronavirus, pendant … et après.

COLLEGE NOTRE DAME Coronavirus, pendant … et après.

Partout à travers la planète, le confinement de plusieurs milliards de personnes est en train de provoquer un gigantesque choc social. La pandémie s’accélère. Le confinement tend à se généraliser partout à travers la planète. Le chef du gouvernement indien a ordonné un confinement total de son pays :« Pour sauver l’Inde, pour sauver chaque citoyen, vous, votre famille […] si ces 21 jours ne sont pas respectés, le pays et votre famille vont revenir 21 ans en arrière ». Au contraire, le président américain a envisagé de rouvrir le pays au monde des affaires. « Nous ne pouvons laisser le remède être pire que le problème lui-même », a-t-il déclaré.

Face à ces controverses, l’angoisse monte entraînant le stress, la solitude, le désœuvrement, l’ennui, l’éloignement, le chômage… C’est à ce moment-là qu’on voit apparaître cinq évidences :

  1. L’acceptation de la situation présente : le déni au début, puis la colère, l’abattement après jusqu’à la prise de conscience.
  2. Le contrôle de soi, car les émotions et les frustrations s’avèrent difficiles à contenir.
  3. Le retour à des valeurs de base dont l’altruisme qui se montre salvateur.
  4. La diminution des écrans, à la recherche de nouveaux moments de plaisir.
  5. Le changement des habitudes de consommation de la population, l’adoption des pratiques plus écoresponsables comme le « fait maison » par exemple.

Dans quelle société vivra-t-on après le coronavirus ? Nous ne sommes pas en train de prédire mais plutôt d’analyser les tendances qui, durant cette période et les années précédentes, pourraient se poursuivre à cause de cette crise sanitaire.

Le règne de la e-life : réunions à distance, éducation à distance,télétravail, vente à distance, livraison à domicile, téléconsultation des médecins…

Se recentrer sur l’essentiel : revenir à l’essentiel, se concentrer sur ce qui compte vraiment pour soi et rattraper le temps perdu, des moments passés au foyer et avec ses proches et reprendre contact avec ceux qu’on aime, ses grands-parents par exemple, même si c’est en ligne. Le confinement va donner à la maison un rôle central.

La rationalisation de la consommation : l’époque de l’hyper consommation et de l’accumulation matérialiste est derrière nous.

Le rapport au travail va poursuivre sa mue : le travail va changer, le télétravail va connaître un essor sensible et s’imposer comme une façon normale de travailler au XXIème siècle.

A la rentrée, les professeurs du CND devront donner des cours à distance : passer du papier à la souris et utiliser désormais les outils numériques exigent des formations. D’une part, nos enseignants se forment en ligne pour intégrer l’e Learning dans notre pédagogie comme un outil important en complément des cours en présentiel traditionnels. D’autre part, des réunions ont lieu au sein du collège pour élaborer un plan de travail visant à garder et développer notre enseignement de qualité.

Pour cela :

  • Le projet d’établissement est déjà défini : les missions, les valeurs, les orientations sont bien pensées.
  • L’enseignement des DNL, pour sensibiliser nos élèves à utiliser leur bagage linguistique afin d’accéder à de nouveaux savoirs.
  • La mise en place d’une équipe de documentation et le développement du centre de documentation et d’information (CDI).
  • La promotion de l’apprentissage des langues étrangères dès les petites classes en créant un environnement favorable aux langues et en formant les enseignants.

Les sessions et les formations sont continues : le confinement a été une période de préparation et de test pour nos projets pédagogiques à venir.

Selon Albert Camus « Ce que l’on apprend au milieu des fléaux, c’est qu’il y a dans les hommes plus à admirer qu’à mépriser. » (de son roman intemporel La Peste). Nous avons beaucoup dit merci ces derniers mois : à l’heure de l’épidémie nous réalisons à quel point nous dépendons les uns des autres :notre santé, notre alimentation et nos libertés.

 « La Peste » pour Camus nous enseigne quelque chose, nous ne devons pas oublier trop vite ce que nous avons vécu « La bacille de la peste ne meurt ni ne disparaît jamais », nous ne pourrons plus vivre comme avant, nous devons être vigilants.