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Le pape François ouvre les fêtes de Pâques en rejoignant la Maison du Père

Le pape François ouvre les fêtes de Pâques en rejoignant la Maison du Père

Le pape François ouvre les fêtes de Pâques en rejoignant la Maison du Père  | ZENIT – Français

Le 21 avril au matin, l’Église catholique a été profondément affectée par l’annonce de la mort du pape François, 266e évêque de Rome, à 7h35, heure locale. La nouvelle a été annoncée par le cardinal Kevin Farrell : « C’est avec une profonde douleur que je dois annoncer la mort de notre Saint-Père François. Ce matin, à 7h35, l’évêque de Rome est retourné à la maison du Père. »

La mort de François marque la fin d’un pontificat qui n’avait rien d’ordinaire. Élu en 2013 après la démission historique de Benoît XVI, Jorge Mario Bergoglio est devenu le premier pape jésuite, le premier pape originaire des Amériques et le premier à prendre le nom de François, signe d’un pontificat centré sur l’humilité, la simplicité et l’attention radicale aux personnes marginalisées.

Pendant plus d’une décennie, le pape François a redéfini ce que pouvait représenter le rôle du pape au XXIe siècle. Il a dépassé l’enceinte du Vatican avec la détermination d’un pasteur désireux de rencontrer les gens là où ils se trouvent : laver les pieds des prisonniers, accueillir les réfugiés, dénoncer la « mondialisation de l’indifférence » et rappeler au monde, encore et encore, que « la réalité est plus grande que les idées ». Il a défendu les pauvres, non seulement en paroles mais aussi en actes, appelant l’Église à devenir un « hôpital de campagne après la bataille ». Ses encycliques – Laudato Si’ sur l’environnement et Fratelli tutti sur la fraternité sociale – ont résonné bien au-delà des cercles catholiques, mêlant théologie morale, urgence écologique et appels à la responsabilité politique.

Son pontificat n’a pas été marqué par la grandeur mais par les gestes : la prière silencieuse à Lampedusa pour les migrants noyés, l’image de lui-même, seul sur une place Saint-Pierre balayée par la pluie pendant la pandémie, bénissant un monde blessé, les innombrables rencontres spontanées qui ont apporté la dignité aux oubliés.

Dans son hommage, le cardinal Farrell a rappelé que François « nous a appris à vivre les valeurs de l’Évangile avec fidélité, courage et amour universel, en particulier pour les plus pauvres et les plus marginalisés ». C’est peut-être là le cœur de l’héritage de François : un Évangile vécu dans l’action, dépouillé de toute prétention, rempli de miséricorde.

Bien que sa santé ait décliné ces dernières années et que ses apparitions aient été moins fréquentes, François est resté intellectuellement vigoureux et pastoralement présent jusqu’à la fin. Il a continué à parler de la synodalité, de l’Église qui écoute avant de parler, et d’une foi qui marche avec les autres, plutôt que de juger d’en haut.

Qu’il repose en paix et que l’Église qu’il aimait trouve dans sa mémoire un courage renouvelé pour vivre ce qu’il prêchait.

Communiqué de la déclaration de décès et de mise en bière du souverain pontife

Suite à l’annonce du décès du pape François, selon l’Ordo Exsequiarum Romani Pontificis (nos 21-40), Son Éminence le cardinal Kevin Joseph Farrell, camerlingue de la sainte Église romaine, présidera le rite de constatation du décès et de mise en bière le lundi 21 avril à 20 heures.

Le Bureau des célébrations liturgiques, sur ordre du camerlingue, a demandé au doyen du Collège des cardinaux, aux proches du souverain pontife, au directeur et au vice-directeur de la Direction de la santé et de l’hygiène de l’État de la Cité du Vatican d’être présents à 19h45 dans la Chapelle de la Maison Sainte-Mathe pour participer au rite. Le clergé portera sa propre tenue de chœur.

Le Frère Visiteur salue le Pape François lors de l’audience accordée dans ses appartements aux Frères présents pour le 300e anniversaire de la mort de De La Salle en 2019.