Éducation et environnement | ZENIT – Français
Le jeudi 23 janvier dernier, le pape François a reçu les présidents et directeurs de la Fédération Automobile Club d’Italie dans la salle Clémentine.
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Le pèlerinage comporte le risque de se perdre, il est vrai, de se retrouver en difficulté ou de se sentir perdu. Le Jubilé peut donc être pour chacun l’occasion de repartir à zéro, le moment idéal pour recalculer le chemin de notre vie, identifier les jalons à ne pas manquer et ceux qui pourraient devenir un obstacle à l’atteinte de l’objectif. Il y a une vérité. Nous ne sommes pas censés rester immobiles, mais toujours en recherche, en route vers notre destination. Et ceux qui restent immobiles, leur cœur reste immobile aussi. C’est comme avec l’eau. L’eau immobile est la première à devenir stagnante. Mais la destination n’est pas un but quelconque ; c’est un but de partage, de fraternité et de joie, dans la mesure du possible en ce monde, avec ses moments forts et ses épreuves, ouverts à un bonheur définitif en compagnie de Jésus, de Marie et de tous les saints. Ne vous découragez donc jamais, mais recommencez toujours. Recommencer est quelque chose de notre mystique.
A ce propos, je voudrais réfléchir brièvement sur deux mots qui deviennent des chemins à suivre pour donner de l’espérance au présent et construire un avenir digne : l’éducation et l’environnement. Ces deux mots sont importants.
Commençons par l’éducation. Il faut une culture de respect pour la sécurité routière, à commencer par les écoles. Les programmes éducatifs que vous promouvez, impliquant des étudiants, sont une contribution valable à l’éducation à la citoyenneté active. Adopter un comportement responsable, respecter les règles et être conscient des risques favorise la coexistence civile et l’atteinte de l’objectif « zéro victime sur les routes ». Il s’agit d’un objectif clair. Et c’est un programme, mais avant tout un devoir. Voyager va de pair avec l’apprentissage, pas avec la souffrance, les pleurs ou même la mort. Je vous encourage donc à aller de l’avant dans votre engagement pour la sensibilisation et l’éducation : c’est aussi une façon de promouvoir et de défendre la vie.
Le second mot, étroitement lié à l’ « éducation », est l’environnement. Le nombre de véhicules, la consommation d’énergie non renouvelable et le coût du carburant, la pollution et la circulation sont quelques-uns des facteurs qui ont un impact indéniable sur la maison commune et sur ceux qui l’habitent. La qualité de vie est en jeu ! Il est donc urgent de travailler pour affronter ces défis d’une manière sérieuse et déterminée, également à travers la création d’alliances pour créer des incitations à la durabilité. Dans ce secteur, la technologie offre déjà des opportunités pertinentes et divers outils ; d’autres seront certainement mis à disposition. Il faut avoir une vision large, chercher – comme vous le faites déjà – la collaboration et l’action commune au bénéfice de tous, pour rendre la mobilité vraiment durable et accessible.