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Au fil du Synode : Plus de transparence dans l’Église

Au fil du Synode : Plus de transparence dans l’Église

Au fil du Synode : Plus de transparence dans l’Église | ZENIT – Français

Au 9e jour du Synode, le sujet des relations dans l’Église a été abordé

Au sein de l’Église, plus de transparence Tout d’abord, l’intervention du cardinal Jean-Claude Hollerich a été mentionnée. Le rapporteur général du Synode a expliqué que l’attention aux relations doit être fondée sur la confiance, la transparence et la cohérence. Il a parlé particulièrement de la nécessité d’avoir une formation intégrale pour mieux préparer les chrétiens à être des missionnaires, et a mentionné l’importance de travailler sur le discernement ecclésial, qui diffère des questions techniques de gestion.

Le cardinal a insisté sur la nécessité de mieux communiquer en interne. Il a relevé que les responsables d’Église devraient rendre compte régulièrement de leur travail, pour favoriser non seulement la transparence, mais aussi plus d’écoute, et permettre à l’Église d’aborder au mieux les questions complexes auxquelles elle est confrontée aujourd’hui.

La réflexion du P. Timothy Radcliffe a ensuite été relatée. Le prédicateur dominicain, qui sera créé cardinal le 7 décembre prochain, a mis l’accent sur la question de la relation entre l’égalité et la différence, en particulier dans le contexte des différentes vocations et rôles dans la communauté des baptisés. Il a souligné la nécessité d’une prière attentive et continue, et l’importance de résister à l’envie de trouver des réponses immédiates ou simplistes.

Les invités de ce « briefing » ont ensuite pris la parole. Selon les médias du Vatican, le cardinal Tobin a souligné l’importance accrue accordée à la prière et au silence lors de cette deuxième session, ainsi que le rôle des spécialistes, des théologiens et des canonistes. « Cette fois-ci, par rapport au passé », a déclaré le le cardinal Tobin, « l’écoute a été profonde, non seulement au sein des organisations ecclésiastiques mais, avec elles, il y a eu un réel effort pour atteindre le monde entier ».

La théologienne Giuseppina De Simone a, quant à elle, souligné le côté positif de la méthodologie actuelle du Synode, affirmant qu’elle « est véritablement révolutionnaire et constitue en soi un signe d’espoir. C’est une méthode qui a beaucoup à dire au monde ». Elle a également rappelé l’aspect important de l’écoute « d’où découle une réflexion sérieuse et rigoureuse », et du silence. En parlant des tables de travail, elle affirme que c’est tout le peuple de Dieu qui est rassemblé ici, et que « grâce à cela, nous faisons l’expérience du sens de l’unité ».

En conclusion, Mgr Mackinlay a souligné l’importance « d’essayer de convertir la communauté ecclésiale à une nouvelle façon de faire les choses » : « c’est un chemin d’engagement dans la coresponsabilité et le discernement qui nous amène à prendre ensemble des décisions aussi efficaces que possible ».