Home LibanMamans Lasalliennes et missionnaires: Retraite du début d’année.
Mamans Lasalliennes et missionnaires: Retraite du début d’année.

Mamans Lasalliennes et missionnaires: Retraite du début d’année.

Date : Lundi 17 novembre 2025

Lieu : Église du Christ-Roi – Zouk Mosbeh

Aujourd’hui, le cœur empli d’espérance et de foi, nous nous réunissons pour poursuivre notre cheminement dans un esprit de service et d’amour, en gardant toujours à l’esprit notre but ultime : glorifier Dieu et servir notre communauté et nos familles. Ensemble, nous prions pour une nouvelle année de service emplie d’amour, de lumière et de paix.

Nous nous sommes réunis dans l’église du monastère du Christ-Roi, qui perpétue le profond héritage spirituel du Père Yacoub El Kabouchi -Jacob le Capucin-, poursuivant sa vision de répandre l’amour et la paix et de vivre le christianisme avec profondeur et simplicité.

La messe a été présidée par le Père Joe Eid, et la Divine Liturgie a été offerte pour le repos de l’âme de Mme Colette Fares, de la communauté de Mar Takla. Treize communautés ont participé, leurs membres étant venus de différentes régions du nord du Liban et de Beyrouth pour se rassembler dans ce monastère béni , en présence du Frère Sami Hatem.

Avant la messe, le Livre d’Or a été échangé entre : l’ ancienne coordinatrice générale : Mme Tania Yaacoub et la Coordinatrice générale actuelle : Mme Joyce Ghazal. Mme Tania a reçu une plaque commémorative en reconnaissance de sa contribution, de ses efforts et de son service à la communauté.

Après la messe, le Père Joe Eid a abordé le sujet suivant : « Si le Christ revenait aujourd’hui sur notre terre, comment pourrait-il semer la paix dans notre Église, notre communauté, nos familles et notre nation ? »

Ce sujet invite à réfléchir au message quotidien du Christ dans nos vies et à la manière dont nous pouvons, à notre tour, être des artisans de paix autour de nous. L’Église a connu des périodes de fragmentation et de faiblesse en raison des désaccords entre les Apôtres : Paul, Pierre et Judas. Le Christ a été trahi et renié, jusqu’à la crucifixion. Mais ce Dieu miséricordieux a pardonné leur faiblesse, les a unis et a fondé l’Église sur le fondement de l’amour et du pardon. La paix manifestée entre saint Paul et saint Pierre nous enseigne que la vérité n’annule pas l’amour et que la confrontation ne doit pas briser les liens. Malgré leurs désaccords, leur but était le même : préserver l’unité et la paix de l’Église. La paix n’est pas l’absence de désaccord, mais plutôt une manière de le gérer avec sagesse et amour.

Ceci s’applique également à la communauté. L’esprit de paix doit être le fondement de nos interactions. Nous parlons franchement mais avec amour, et nous nous conseillons mutuellement sans insulter, conscients que le but n’est pas de gagner une dispute, mais de préserver l’unité et la paix de la communauté. De même, au sein de la famille, la paix s’épanouit lorsque les époux affrontent les problèmes comme l’ont fait Paul et Pierre : avec honnêteté et non avec dureté ; avec réconciliation et non avec humiliation ; et en s’efforçant constamment de faire en sorte que l’amour soit plus fort que tout malentendu.

La famille est bénie lorsque ses membres choisissent le dialogue, l’écoute et la réconciliation avant de laisser un désaccord les diviser. De l’Église à la communauté et à la famille, nous constatons que la paix n’est pas le fruit du hasard, mais un choix quotidien, le fruit d’un cœur humble qui cherche la vérité avec amour.

Ô Roi de la Paix, accorde-nous d’être des artisans de paix comme toi.