La société Saint Vincent de Paul, présente au Liban depuis 1860, fonda au centre-ville de Beyrouth en 1889 une école primaire pour les enfants des familles pauvres visitées et secourues par elle. Ladite société confia son établissement scolaire aux Frères des Ecoles Chrétiennes qui dirigèrent l’école jusqu’au début de la guerre libanaise qui éclata durant l’année scolaire 1974 – 1975. L’école fut bombardée et détruite et les études furent suspendues de 1975 à 1990.
En 1992, la société décida de reprendre le flambeau de l’éducation et de l’enseignement primaire pour répondre à un besoin primordial chez les parents vivant au sein de l’agglomération populaire et défavorisée de Bourj Hammoud. Les cours reprirent au Centre Fréderic Ozanam sous la direction des Pères Jésuites de 1992 à 1999.
Un nouveau contrat fut signé entre la société et les Frères des Ecoles Chrétiennes en septembre 1999 pour la prise en charge de l’établissement scolaire qui se poursuit jusqu’à nos jours dans une parfaite entente de responsabilité et de collaboration.
L’école catholique et gratuite de Saint Vincent de Paul, membre du Réseau lasallien propose un programme éducatif francophone destiné aux enfants du niveau primaire, de la maternelle à la sixième année. Elle vise l’apprentissage pour tous et la réussite de chacun en lui offrant un climat favorable à son cheminement spirituel, culturel, social et psychologique.
“Si l’école Saint Vincent de Paul m’était contée….”
Le 10 Mai 1890. Arrivée des frères à Beyrouth
Les frères des écoles chrétiennes furent appelés à Beyrouth par la Société Saint Vincent de Paul, fondée en 1860 au Liban, qui voulait leur confier son école. Ils arrivèrent dans la localité le 10 Mai 1890. Ce furent le Très cher frère Evagre, Directeur à Jérusalem, et le Très cher Frère Hugonis, Visiteur qui eurent à négocier avec M. R. Deschamps, Président des conférences de Saint Vincent de Paul, les conditions dans lesquelles les Frères prendraient la direction de l’école.
Voici le texte du contrat signé par F. Hugonis et M.M. les membres du conseil des conférences, en date du 30 Décembre 1889.
« Dans sa sollicitude pour les pauvres qu’elle assiste et visite, la Société de Saint Vincent de Paul a ouvert, il y a vingt-huit ans, une école pour y élever et instruire les enfants indigents. Aujourd’hui, la Providence amenant dans ce pays les Frères des Ecoles Chrétiennes qui, par leur zèle et leur capacité, remplissent bien mieux leur délicate Mission que les professeurs laïcs, le Conseil particulier de ladite Société à Beyrouth, confie son école a ces bons Frères.
Non seulement elle leur cède toutes les pièces de son local affectées a l’école, mais encore elle ajoutera trois chambres et une cuisine aux trois appartements qui sont au premier étage de la maison, pour servir de logement à la communauté.
Elle leur cède aussi son mobilier scolaire, tel qu’il est. Elle leur abandonne, en outre, l’allocation annuelle qu’elle reçoit de « L’œuvre des Ecole d’Orient » pour ses deux écoles, quoique les frères n’en prennent qu’une.
La Chapelle, que la Société vient de faire construire, servira à tous les besoins des exercices religieux de l’école, des Frères et des Conférences.
La Société fera de son mieux pour pourvoir au mobilier de la Chapelle et les Frères en auront la garde et tiendront le tout dans un état de propreté qui convient aux choses saintes.
Les réparations, dites locatives, à faire à l’immeuble sont à la charge des Frères ; les autres sont à la charge de la Société.
La société se réserve le droit de faire dans son immeuble toutes les constructions qu’elle jugera convenables dans l’intérêt de l’œuvre.
Persuadée que les frères n’oublieront jamais que cette Ecole a été fondée spécialement pour les enfants des familles pauvres visitées et secourues par elle, la Société Saint Vincent de Paul leur laisse la plus grande latitude pour l’administration de ladite école.
L’Etablissement portera le nom d’ECOLE SAINT VINCENT DE PAUL.
La Société se réserve deux appartements, l’un pour les archives, l’autre pour ses réunions.
La Société patronnant les enfants des familles qu’elle secourt, pourvoira selon ses moyens aux fournitures classiques qui leur seront indispensables.
La Société désire et compte garder toujours les Frères à Beyrouth, toutefois afin de pouvoir apporter, d’un commun accord, au présent contrat, telles modifications que l’expérience commune pourrait montrer comme nécessaires, il sera valable pour cinq ans à partir de ce jour. »
Beyrouth le 30 Décembre 1889.
Ont signé le contrat ci-dessus :
M.M.R. Deschamps, Dr. H. Nègre, A. Safar,
Vechara Coury, N. Ghodressi, Sélim Freige,
Georges Safar, Dr. Boyer, Jean Aboucassem.
F. Hugonis, Visiteur des Frères des Ecoles Chrétiennes.
Au début, l’école était établie dans une série de maisons peu adaptées à leur rôle, grâce à la générosité des membres de la Société Saint Vincent de Paul et de leurs bienfaiteurs, elle fut transférée dans une nouvelle construction qui, quoique inachevée, pouvait loger quatre belles classes.
Les premiers frères envoyés à Beyrouth furent Frère Papolein-Antoine, Directeur, venant de Ramleh d’Egypte, où il dirigeait un scolasticat provisoire. Le Frère Papolein dirigea la maison trois ans et fut remplacé, le 26 septembre 1893, par le Frère Isme, venant également de Ramleh (Pensionnat) où il était sous-Directeur.
Le registre du personnel de la Communauté accuse encore que les Frères dont les noms suivent passèrent sous la direction du Frère Papolein-Antoine :
F.F Natal Basile, Hubert-Antoine, Papyre-Joseph, Népotien-Victor, Sixte-Victor et Ultain-Jérôme.
F. Théole Alexandre, arrivé le 20 Mai 1890, cuisinier, part le 20 septembre de la même année. F.F Isidore François, Omer Paul, professeurs, arrivés et partis à la même date que le frère cuisinier.
Les successeurs furent : F.F. Pélage François, Réposit – Valentin et Cécilien Jules, lesquels ne firent pas, non plus, un long séjour à Beyrouth.
L’école, sous la direction des nouveaux maitres, ne tarda pas à prospérer. Durant deux années, une subvention extraordinaire de 6500 francs lui fut accordée par le gouvernement Français. M. le Consul Général Saint René Taillandier, se faisait un plaisir de visiter souvent maîtres et élèves. Mgr Gaudenzio Bonfigli, délégué du Saint Siège en Syrie, en usait de même.
Le cher Frère Papolein-Antoine, administra sagement les petites finances de la communauté. A son départ pour Salonique, où l’obéissance l’appelait, il laissait en espèces 8.500 francs à son successeur, dont 4632 francs venaient de son patrimoine.
Sous la direction du F. Papolein-Antoine, l’école malgré les nombreuses mutations des maîtres, avait vu grandir son bon renom. Les élèves s’entassant de plus en plus dans les classes, la Société pensa à faire construire les trois salles qui font suite à la chapelle.
En peu de temps, ces salles furent remplies et l’on se trouvait aussi à la gêne que précédemment.
Au cours des constructions, un accident se produisit où la protection visible du ciel se fit sentir. Les murs, élevés sans doute trop à la hâte par les ouvriers intéressés qu’on ne surveillait pas assez, s’effondrèrent soudain pendant que tous les élèves et les maîtres étaient réunis à la chapelle pour la bénédiction du Très Saint Sacrement. Si l’accident s’était produit 7 ou 8 minutes plus tôt, le R.P. Mansour Chami, professeur d’arabe, plusieurs frères et 80 élèves environ qui se reposaient à l’ombre de ces murs, se seraient trouvés parmi les décombres.
Au cours des vacances, la société fit déblayer les décombres et reprendre les travaux dans des conditions de solidité meilleures que la première fois.
Dans Beyrouth, les personnes qui ont connu le C.F. Papolein-Antoine ont gardé bon souvenir de ses procédés marqués d’une douce urbanité.
Les communautés de la ville, occupées à l’enseignement, restèrent également bienveillantes pour les Frères durant cette première période ; car ceux-ci s’appliquèrent exclusivement à l’enseignement gratuit, malgré les insistances des familles aisées qui voulaient confier leurs enfants aux nouveaux venus. Il faut noter pourtant que l’opposition de ces communautés existait avant l’arrivée des Frères à Beyrouth. Les négociations furent longues et laborieuses par suite des prétentions très accusées concernant l’enseignement payant dont elles voulaient se réserver le monopole. Telle est la raison qui retarda l’arrivée des Frères des Ecoles Chrétiennes dans la principale ville des côtes de Syrie.
En septembre 1893, F. Isme succéda au F. Papolein-Antoine. Jeune, entreprenant, le nouveau directeur déploya une grande activité. En décembre 1893, une de ses notes disant que le chiffre des élèves avait atteint 260 ; que la place faisait défaut, qu’on a été obligé de refuser un grand nombre de demandes d’admission. Le cher Frère Polentiues, Visiteur auxiliaire, venait faire la visite régulière. En janvier 1894, les élèves ont fait aux pèlerins français de Terre Sainte une grande réception. En mars l’école recevait la Comtesse de Ketschendorff. Cette pieuse pèlerine laissa à l’œuvre une offrande sensible et fit don à la chapelle de la statue du Sacré-Cœur. Le 24 juin, 50 élèves de l’école étaient admis pour la première fois à recevoir le Dieu de l’Eucharistie. Le 19 Juillet les frères allèrent, pour la première fois, refaire leur Santé à la montagne, pratique qui s’est maintenue depuis, à cause des fortes chaleurs qui se faisaient sentir à Beyrouth.
Le 1er Octobre 1894, les frères furent littéralement débordés par l’affluence des élèves. En quelques heures il s’en présenta plus de 300. On convertit en classe la salle de réunion des conférences et on groupa des enfants un peu partout dans l’école. Cette intéressante population écolière, généralement pauvre, appartenait au rite maronite. Les familles ouvrières se réjouissaient de voir leurs enfants en de si bonnes mains ; les familles aisées regrettaient de ne pouvoir faire bénéficier leurs enfants de l’enseignement des nouveaux maîtres.
A la même époque, octobre 1894, se faisait l’ouverture d’une école payante, sous le titre de Collège Français du Sacré-Cœur, fréquentée, au début, seulement par quelques enfants des principales familles de la colonie française.
Ne possédant pas de local ad hoc pour recevoir, ces enfants, ou leur faisait la classe dans une des chambres, réservées à la communauté. Le personnel s’accrut de trois nouveaux membres dont l’un, le frère Bernard Pierre, fut exclusivement attaché à l’école payante.
C’est sur les instances des familles notables de la ville et avec l’agrément de S.E. Mgr GauderzioBonfigli que l’œuvre vit le jour. M. le Consul Général de France l’encouragea aussi ; mais les institu-societes enseignantes, à la tête desquelles se placèrent les Rvd. Pères Jésuites, virent de mauvais œil la fondation des Frères.
Des démarches tentées à Rome, à Paris et à Constantinople suscitèrent plus d’un ennui à la jeune communauté. Mais grâce à la persévérance et la ténacité des frères, l’œuvre persista et prospéra.
En 1914, l’entrée en guerre de la Turquie aux côtés des empires centraux provoqua le départ des religieux français et entraîna la fermeture de l’école.
Ce n’est que le 14 Octobre 1920 qu’elle put rouvrir ses portes. Dès les premiers jours, 213 élèves se présentaient. Ce nombre ne cessera de croître d’année en année jusqu’à atteindre 300 élèves. Cependant certaines lois ont contraint la direction à ramener ce chiffre à 240.
Les élèves suivent le programme des écoles officielles de l’enseignement primaire. Les études sont couronnées par les certificats d’études libanais et français, subis en classes de septième, classe finissante.
Ces diplômes sont fort appréciés de la clientèle scolaire. Ils permettent à un grand nombre de leurs détenteurs de se faire une situation dans la société.
Les meilleurs, grâce à une généreuse réduction des frais de scolarité, peuvent poursuivre leurs études au collège de frères (Sacré-Cœur) jusque dans les classes terminales où leur travail et leur sérieux leur assurent d’excellentes places parmi leurs camarades plus fortunés.
D’autres s’inscrivent à l’école d’Arts et Métiers de Ras-Beyrouth. Quelques-uns enfin fréquentent l’école Normale de Furn El Chebbak et se préparent ainsi à une carrière d’enseignants.
La direction de l’école n’a garde d’oublier la formation morale et religieuse des élèves. La Société date l’école d’une belle chapelle où un aumônier se dévoue aux élèves. Chaque jour, ceux-ci peuvent donc assister aux offices religieux. Certains, animés d’un esprit apostolique, s’inscrivent soit au groupe de la Croisade Eucharistique soit à la Légion de Marie.
La fin de l’année scolaire 1957 – 1958 a été troublée par les événements politiques survenus au Liban et commencés à Beyrouth dès le 10 mai.
Ce jour là, les parents affolés sont venus pour retirer leurs enfants. De la sorte, à 3 heures de l’après-midi il ne restait plus aucun élève dans les classes.
Dès lors, jusqu’au 13 juin, date de clôture, les deux tiers des élèves n’ont pas reparu à l’école. Les examens officiels du Certificat d’Etudes n’ont pu être passés.
Deux jours avant que n’éclatent les évènements politiques, les élèves de septième ont pu présenter leur examen du Certificat d’instruction religieuse. Ils y ont emporté un succès complet.
Ce n’est que le 20 octobre 1958 que les cours ont repris. Quelques élèves ont mis du temps pour se réadapter au travail après plus de cinq mois de vacances !… Aussi les examens du premier trimestre n’ont-ils donné que peu de résultats.
Cet échec a du moins eu l’avantage de réveiller les endormis, d’émoustiller les paresseux et de susciter de saines résolutions,
Le deuxième trimestre a donc été marqué par une sérieuse reprise du travail scolaire.
Au dernier trimestre, tout le retard du début était à peu près rattrapé.
Au début de l’année scolaire 1961 – 1962, M. Albert Khayat qui avait présidé à tant de rentrées n’était plus là pour celle du 4 octobre 1961. Il avait travaillé de toute son âme pour la jeunesse qui venait chercher, dans la charité, un peu de science et un supplément d’éducation chrétienne.
Le 24 mai 1962 les examens du certificat religieux procurèrent une vive satisfaction. L’école pouvait se glorifier d’avoir le premier du tous les lauréats des écoles de garçons du Vicariat, de 7 mentions TRES BIEN et d’un joli lot de mentions BIEN. La commission des Ecoles voulut souligner ce magnifique succès en faisant encadrer la vingtaine de diplômes conquis si brillamment. Le Frère Directeur du Collège du Sacré-Cœur a bien voulu, lui aussi, remettre à chacun un prix intéressant qui rappellera à ceux qui quitteront que toujours Dieu doit être le « premier servi ».
Les Frères des Ecoles Chrétiennes continuèrent à gérer l’école jusqu’au début de la guerre libanaise qui éclata durant l’année scolaire 1974-1975. L’école, se trouvant au centre-ville de Beyrouth, fut bombardée et détruite, les études furent suspendues de 1975 à 1990.
En 1986, la Société de Saint Vincent de Paul décida de reprendre le flambeau de l’éducation et de l’enseignement pour répondre à un besoin primordial chez les parents. Elle s’appropria un terrain en bordure de l’agglomération populaire et défavorisée de Bourj Hammoud. Elle décida de construire un bâtiment où se trouverait le siège central de la Société et une école primaire pour servir une région résidentielle à très grande densité et une cité industrielle où foisonnaient un nombre considérable d’ateliers et de petites usines.
En 1992, les jésuites prenaient en charge l’école sous la direction du Révérend Père Vlugt, secondé par M. Pierre Abi Nader Toubia (sous-directeur). Cinq classes de 116 élèves furent ouvertes : PS, MS, GS, 11ème et 10ème tenues par Mlle Laudi El Zenn, Mlle Maria Saykali, Mlle Joumana Abi Abdallah, Mlle Randa Lahoud et Mlle Samira Makhlouf.
Le matériel éducatif fut assuré par M. William Jabbour (Président de la Société). Les élèves étaient envoyés par les différentes conférences de Saint Vincent de Paul des quartiers avoisinants.
L’école devenait rapidement une référence dans la région car elle assurait un enseignement francophone de qualité. Ainsi, d’année en année et vu l’affluence des élèves, la direction put achever les classes du cycle primaire.
La direction des jésuites dura jusque l’année 1998 – 1999 date à laquelle la Société signa un nouveau contrat avec les Frères des Ecoles Chrétiennes en la personne du Frères Regis Robbe Visiteur et en présence du Frère Bernard Hobeika Directeur du Collège du Sacré-Cœur. Cette prise en charge débuta en octobre 1999 et se poursuit jusqu’à nos jours dans une parfaite entente de responsabilité, de collaboration et d’intérêt avec la Société…..
En avant vers de nouveaux horizons….
Actuellement l’école Saint Vincent de Paul comprend :
- Une chapelle (3ème étage)
- 18 classes du cycle maternel à la EB6 (classes primaires)
- Un théâtre (récemment achevé) au sous-sol
- Une salle polyvalente
- Une salle d’informatique 4ème étage
- Une salle de dessin
- Une BCD
- Un espace de jeux sur la cour
Parmi les activités parascolaires et les mouvements figurent :
- La chorale – le théâtre – le dessin – les activités sportives du samedi
- Les scouts du Liban
- Les bien-aimés lasalliens
- Les amis lasalliens
- Les jeunes lasalliens
- Les mamans lasalliennes
Nombre d’élèves
1992 – 1993 : 116
1993 – 1994 : 217
1994 – 1995 : 264
1995 – 1996 : 302
1996 – 1997 : 340
1997 – 1998 : 364
1998 – 1999 : 368
1999 – 2000 : 422
2000 – 2001 : 530
2001 – 2002 : 564
2002 – 2003 : 576
2003 – 2004 : 589
2004 – 2005 : 586
2005 – 2006 : 599
2006 – 2007 : 581
2007 – 2008 : 605
2008 – 2009 : 589
2009 – 2010 : 567
2010 – 2011 : 562
2011 – 2012 : 573
2012 – 2013 : 580
2013 – 2014 : 562
2014 – 2015 : 561
2015 – 2016 : 573
2016 – 2017 : 532
2017 – 2018 : 521
2018 – 2019 : 558
2019 – 2020 : 535
2020 – 2021 : 498
Les directeurs de l’école :
1890 – 1893 : Fr. Papolein-Antoine
1893 – 1898 : Fr. Isme – Fr.Vénec Joachin
1898 – 1907 : Fr. Ignace Louis
1907 – 1914 : Fr. Ignis Emilien
1914 – 1920 : Départ des religieux français
1920 – 1927 : Fr. Ignis Emilien
1927 – 1936 : —
1936 – 1938 : Fr. Ignis Emilien
1938 – 1946 : Fr. Sinier Pierre
1946 – 1948 : Fr. Maluel Marie
1948 – 1949 : Fr. Epiphane Clément
1949 – 1966 : Fr. Humat Léon
1966 – 1968 : Fr. Maluel Marie
1968 – 1971 : Fr. Khoury Doumit
1971 – 1974 : Fr. Barthélémy (Elias Srour)
1974 – 1992 : Fermeture de l’école et nouvelle construction
1992 – 1999 : Rvd Père Vlugt
1999 – 2008 : M.Joseph Daccache avec Fr. Sami Hatem et Fr. Sameh Farouk
2008 – 2014 : M.Henri Hermès avec Fr. Fadi Sfeir et Fr. Miguel Quécan
2014 – 2019 : Mlle Claire Saïd avec Fr. Malak Fayez
2019 ….. : M. Richard Fares avec Fr. Fady Salama
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2023
C-2 HISTORIQUE POUR L’ANNEE | 2023 |
District : PROCHE ORIENT Ville : Beyrouth | ECOLE SAINT VINCENT DE PAUL Adresse : Borj- Hammoud | Numéro Matricule M6447 |
1 – Effectifs scolaires
- Nombre des enseignants : 29
- Nombre du personnel administratif : 3
- Nombre du personnel de service :4
- Nombre des élèves : 503 élèves
- Pastorale scolaire : Le département de la pastorale de notre école est extrêmement dynamique. Il joue un rôle central en organisant divers événements et activités spirituelles pour les élèves et le personnel enseignant. Parmi ces initiatives, les retraites spirituelles offertes aux élèves et aux enseignants permettent à chacun de se ressourcer et de nourrir sa spiritualité. De plus, le département anime avec dévouement les séances de catéchèse, participe activement à la quinzaine lasallienne et veille à la célébration des messes hebdomadaires. Grâce à ces efforts, la communauté scolaire est guidée et soutenue dans son cheminement spirituel, favorisant ainsi un environnement éducatif enrichissant et empreint de valeurs lasalliennes.
- La situation financière de l’ESVP, une école semi-gratuite, est actuellement précaire en raison de la crise économique au Liban.Le budget scolaire demeure déficitaire, notamment en raison des restrictions imposées par la loi libanaise sur les écoles semi-gratuites, qui ne permet pas de modifier les frais de scolarité. Pour maintenir une équipe pédagogique bien formée et motivée, il est nécessaire de prendre des mesures telles que le paiement d’une partie de leur salaire en dollars américains. Cette stratégie vise à protéger le pouvoir d’achat des enseignants et du personnel, compte tenu de la dévaluation continue de la monnaie locale. Ces efforts sont essentiels pour assurer la qualité de l’éducation et le fonctionnement optimal de l’école dans ces circonstances économiques difficiles.