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Saint Miguel Febres Cordero

Saint Miguel Febres Cordero

Le Frère Miguel appartenait à une famille de la haute bourgeoisie équatorienne, qui ne voyait pas d’un bon œil, qu’un de ses membres s’en aille parmi les membres d’un Institut religieux, consacré seulement à l’enseignement1. Or après avoir été un élève des Frères des écoles Chrétiennes, Miguel (Michel) Cordero sollicita d’être admis dans l’Institut. Il fut le premier Sud-Américain à y entrer2.

Il n’a pas encore vingt ans quand il publie le premier de ses nombreux ouvrages, une grammaire espagnole qui devient bientôt un classique. Au cours des années, ses recherches et ses publications dans le domaine de la littérature et de la linguistique le mettent en contact avec des experts du monde entier et il devient membre de l’Académie en Équateur, et fut incorporé, le 2 août 1892, à l’Académie royale d’Espagne.

Durant une quarantaine d’années, il enseigna à Quito, au collège El Cebollar. En 1907, il dut s’exiler, chassé de sa patrie par des gouvernements anticléricaux de Eloy Alfaro. Il séjourna à Paris, puis à Lembeek-lez-Hal (Belgique) jusqu’en 1909, où il fut envoyé à Premià de Mar, près de Barcelone. Il y mourut, d’une pneumonie, l’année suivante laissant après lui une réputation de savant, de pédagogue et de saint.

Quand éclata la révolution espagnole de 1930, on craignit de voir profaner ses reliques3 et on les renvoya en Équateur. Elles y furent reçues en triomphe ; et un imposant monument fut édifié au pied du mont Cebollar, près de Quito, pour les y placer.

Béatification – canonisation

Déclaré Vénérable, le 16 mars 1970, il est béatifié par le pape Paul VI le 30 octobre 1977, et canonisé par le pape Jean-Paul II le 21 octobre 1984.

Il est fêté le 9 février.